Mes messes

Admin Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 29/03/2006

Messe

Admin Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 29/03/2006

Eden priait dans la sacristie, attendant patiemment que les fidèles s'installent pour la messe dominicale.

Elle avait fait sonner les cloches, invitant les paroissiens à se présenter à l'église.

<<<< BING BONG BING BONG BING BONG >>>>

Eden sortit de la sacristie, se dirigea vers la croix qui ornait le fond de l'église, fit une génuflexion.

Elle se dirigea ensuite vers l'autel et déposa devant un bouquet de fleurs.

Une fois que tout le monde était en place, elle commença.

Mes très chers amis ,

Bienvenus dans la maison du Seigneur

Je vais commencer par la confession .

Je vais vous inviter tout d'abord à prier pour le salut de notre âme.

Levez vous et reprenez après moi.

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

N'oubliez pas d'aller vers l'un d'entre nous au confessional, je vous rappelle que la confession, c'est une des clés du paradis solaire.

Elle s'interrompit un instant .

- Je vais vous lire un passage du Livre des Vertus.

Et Aristote, notre prophète qui, dans l'Ethique à Nicomaque, nous explique le coeur de l'Amitié:

Citation :: Aristote a écrit:

L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir.

Aujourd'hui pas de sermon, mais je vais vous lire un passage d'un prêche de feu le Camelingue Jeandalf qui comme vous le savez a fait beaucoup pour les oeuvres du Très Haut. Ceci porte sur l'amour de Dieu et de ses actions envers nous. Je vous invite à méditer sur ce texte.

Citation :: Pour l'intervention du Très Haut, il faut savoir que comme l'a annoncé Aristote lui-même, Dieu est immobile.

C'est à dire que par rapport à notre réalité il semble immobile et donc justement il n'intervient que rarement dans les affaires des humains.

Il est comme un père qui laisse ses enfants se disputer et même se donner des coups et n'intervient vraiment qu'en dernier recourt et toujours de façon violente.

C'est donc en quelque sorte notre responsabilité de tout faire pour qu'il n'ait pas à intervenir, car comme le montre le livre de la fin des temps, si le Très Haut décide d'intervenir ça pourrait très bien entraîner la fin de la création elle-même.

Bien sur rien n'est dit non plus qu'il faut détruire ceux qui ne suivent pas la voie aristotélicienne, mais rien ne dit non plus que c'est interdit de le faire... Donc la façon de défendre la parole de dieu dépend un peu de la politique de l'église et de l'importance de la menace.

Pour moi Dieu nous a donné les textes comme arme et comme bouclier, avec la parole pour combattre. Mais il nous a aussi donné le fer, la capacité de le forger en arme et un bras pour l'utiliser, donc c'est bien une possibilité qu'il nous a laissée puisqu'il connaît tous les futurs possibles et nous laisse libre de choisir nous même le nôtre.

Bien sur nous sommes tous faillible, à part le Saint Père qui est directement inspiré par le Très Haut. Mais comme dieu il a tendance pour le moment a être assez immobile...

Dieu ne voulant pas intervenir sans arrêt (imaginé une famille où le père à une famille nombreuse, il ne va pas intervenir pour chaque dispute entre frère ou avec les voisins) a inspiré Aristote pour nous faire redécouvrir son existence et ensuite il a confié à Christos le soin de bâtir avec ses frères humains une église dont la mission est de répandre le message de notre père à tous et de ramener les enfants égarés dans le troupeau.

Pourtant un moment il se trouve des humains qui ne veulent pas être ramené vers la famille aristotélicienne, et là, soit ils sont dans leur coin et ne nuisent qu'à eux même et on n'a pas à les "pourchasser" car ils seront jugés à l'heure de leur mort (ou du moins dans les 240H). Soit, ils tentent de convertir d'autres humains, en leur mentants, en les trompant avec de faux dieu et là si on ne peut les arrêter par la parole il est de notre devoir de les éradiquer comme un médecin coupe un membre qui ne peut être soigné.

La créature sans nom veille et tente de pervertir l'humanité, nous devon veiller pour la sauver, quitte parfois à utiliser la violence... mais je suis persuadé que la violence entraînant la violence ça doit rester, comme l'amputation pour le médecin, une sorte de dernier recours.

Et elle récita le Crédo Aristotélicien avec eux.

A présent, approchez vous et venez partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.

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Admin Nombre de messages : 318 Date d'inscription : 29/03/2006

Eden priait dans la sacristie, attendant patiemment que les fidèles s'installent pour la messe dominicale.

Elle avait fait sonner les cloches, invitant les paroissiens à se présenter à l'église.

<<<< BING BONG BING BONG BING BONG >>>>

Eden sortit de la sacristie, se dirigea vers la croix qui ornait le fond de l'église, fit une génuflexion.

Elle se dirigea ensuite vers l'autel et déposa devant un bouquet de fleurs.

Une fois que tout le monde était en place, elle commença.

Mes très chers amis ,

Bienvenus dans la maison du Seigneur

Je vais commencer par la confession .

Je vais vous inviter tout d'abord à prier pour le salut de notre âme.

Levez vous et reprenez après moi.

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

N'oubliez pas d'aller vers l'un d'entre nous au confessional, je vous rappelle que la confession, c'est une des clés du paradis solaire.

Elle s'interrompit un instant .

- Je vais vous lire un passage du Livre des Vertus.

Je vais vous lire le XII dialogue d’Aristote :

Citation :: Aristote cheminait en Attique alors qu'il avait rendu visite à un lointain parent vivant à Thèbes. Il était seul, ayant laissé la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves. Mais à une bifurcation, il se trompa de chemin et au lieu de redescendre vers la plaine et la ville, il s'engagea dans les collines. Au bout de deux heures de marches, il se rendit compte de son erreur et avisa une habitation isolée. Il décida d'y aller demander conseil sur la route à suivre.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait, il se rendit compte que ce qui de loin passait pour une maison n'était une mauvaise cabane adossée aux rochers, masquant grossièrement l'entrée d'une grotte.

Il frappa à la porte et héla, on vint lui ouvrir. L'homme, âgé, était à peine vêtu, et seulement de haillons. Il était maigre et hirsute.

Aristote : "Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare."

Ermite : "C'est si tu y vas, que tu seras perdu."

Aristote : "Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands."

Ermite : "Qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d'humains. C'est déjà bien assez dangereux. "

Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement humain."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"

Et Aristote reprit sa route, descendant vers Mégare.

Quelques fois, lorsque notre cœur a souffert lors de circonstances malheureuses, il nous est impossible de faire partager notre supplice, par pudeur certainement mais surtout par crainte de montrer nos faiblesses, nous nous replions sur nous-même, nous fuyons l’être humain qui est souvent la cause de notre malheur et notre cœur se durcit.

Nos amis nous soutiennent, des bonnes âmes nous libèrent leur amour et s’évertuent à nous aider à puiser dans notre potentiel mais nous restons rivés sur notre personne, nous ne percevons que notre peine et nous nous apitoyons sur note sort.

Si nous ne trouvons point la force de reprendre contact avec l’être humain, dans un premier temps, libérons-nous de ces chaînes en venant nous confier au Tout-puissant ou à un de ses clercs, le fait de parler, nous fera méditer et s’ils ne peuvent agir à notre place, ils nous aideront à trouver en nous la capacité de reprendre le chemin de la sociabilité et de l’amour pour notre plus grand bien.

Je terminerai en vous disant que la souffrance n’est pas une faiblesse, nous portons tous notre croix, ça ne doit point nous empêcher de continuer à croire en la force et du Tout-puissant et en la résistance de ses enfants, plutôt que d’en faire notre centre d’intérêt, partageons-la, elle sera moins lourde à porter.

Je vous dis celà car beaucoup d'entre nous souffrent en ce moment.
Pour ma part, l'aide m'est venue de notre soeur Vicaire mais surtout du diacre de Chambéry qui, je dois l'avouer à eu beaucoup de patience mon égard.
D'ailleurs je le remercie vraiment du fond du coeur.

Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote nous illuminer dans la gloire du Très-Haut!

Et elle récita le Crédo Aristotélicien avec eux.

A présent, approchez vous et venez partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.